« Je m’appelle Lionel Picard. J’ai 49 ans et je suis né à Montauban dans le Tarn-et-Garonne. Aujourd’hui je réside en Bretagne, plus précisément à Saint-Nolff dans le Morbihan. »
« Petit retour en arrière. J’ai 16 ans. Avec les vieilles jumelles de mon oncle, j’observe un Héron cendré au bord d’un étang dans le Gers. Et puis, une idée me traverse l’esprit : « zoologue, c’est ça que je veux faire ! ». Un véritable déclic alors que je n’avais encore jamais envisagé la possibilité de faire un « boulot » en lien avec la nature. Mais c’était une évidence ! »
« A partir de ce moment-là, je n’ai jamais cessé de suivre cette voie en m’aventurant dans différentes directions, tant géographiques (France, Grèce, Afrique, Québec), que structurelles (associations, collectivités, services de l’État) ou fonctionnelles (technique, scientifique, pédagogique).
En termes de formation, j’ai suivi un parcours technique (BTS GPN, BEATEP), puis universitaire (Master de géographie). »
« Avec plus de trente ans d’expériences bénévoles et professionnelles, j’ai acquis un ensemble diversifié de savoir-faire.
Mon activité est prioritairement orientée vers la réalisation d’inventaires et de suivis de la faune, en particulier les oiseaux et les invertébrés (odonates, coléoptères aquatiques, araignées, etc.).
A cela s’ajoute un intérêt complémentaire pour la sensibilisation et l’éducation à l’environnement, sous diverses formes (animations tous publics, conférences, etc.).
J’ai également acquis une solide expérience du montage et de la coordination de projets environnementaux via mes deux derniers emplois à l’ONCFS et au GRETIA (recherche de financements européens et locaux, concertation, rédaction de documents cadre, etc.).
Enfin, j’apprécie aussi de pouvoir exploiter mes quelques aspirations créatives pour accompagner mes projets (graphisme, illustration, supports pédagogiques). »
L’argyronète est la seule espèce d’araignée strictement aquatique au monde. Elle ne possède pas de système respiratoire adapté pour la vie aquatique, mais passe l’essentiel de son temps sous l’eau dans une « cloche d’air » en soie. En France, l’espèce s’est raréfiée avec la dégradation des zones humides. En Bretagne, l’espèce se limite à une douzaine de stations connues, notamment dans le Morbihan.
C’est une espèce originale que j’aime beaucoup. De quoi en faire un bel emblème !